Des rumeurs mensongères circulent sur Internet quant au niveau de français des rédacteurs malgaches. Certaines critiques vont jusqu’à comparer leurs prestations à de la prostitution. Mais pourquoi de tels propos ?
Analyse de la situation
En seulement quelques années, la Grande Île est devenue un acteur incontournable sur le marché de l’outsourcing francophone. Pour principale cause, ses tarifs défient toute concurrence. Néanmoins, ces prix soi-disant « bon marché » sont largement satisfaisants pour quelqu’un qui réside dans un pays en voie de développement tel que Madagascar.
De l’autre côté de l’équateur, les rédacteurs ont une perception totalement différente : les opérateurs malgaches leur font de l’ombre. En effet, le coût d’une prestation rédactionnelle peut varier du simple au triple, en fonction des rédacteurs et non pas de la qualité du travail. Ceux qui proposent des tarifs élevés arrivent donc difficilement à trouver des clients, d’où leur mécontentement.
Le style simpliste pointé du doigt
Tout bon rédacteur Web devrait considérer que ses travaux seront lus par un large public. Dès son initiation, on l’incite à adopter un style rédactionnel concis et percutant, à utiliser un vocabulaire simple et accessible. L’application de ces règles l’induirait pourtant en erreur, si l’on se réfère à ce que racontent les calomniateurs.
Devrait-on, dans ce cas, faire davantage usage à des mots complexes pour donner de la valeur à un article ? Ne serait-ce pas du jargonnage pédant, une pratique que Molière lui-même a fermement proscrite ? Quoi qu’il en soit, à chacun son style et son mode opératoire. Arrêtons de nous jeter des pierres les uns aux autres et faisons juste notre boulot !